La fin du mois de novembre est arrivée et j’abandonne. Pour dire la vérité j’ai abandonné depuis le dernier article du 21 novembre. D’abord parce que j’ai pris quelques jours de vacances et qu’il était compliqué d’y écrire, et ensuite parce que j’ai du consacrer mon temps et mon énergie à autre chose dont je ne peux pas encore parler.
Ça c’était les excuses, maintenant parlons du NaNo. Si je n’ai atteint ni l’objectif des 50000 mots, ni celui plus personnel de la fin du roman, l’expérience a été très intéressante et enrichissante à plusieurs niveaux et j’en ai tiré des enseignements variés :
- Ma vitesse moyenne d’écriture est d’environ 600 mots à l’heure.
- Il est possible d’écrire tous les jours, parfois en se secouant mais il en sort toujours quelque chose
- Je peux être trop fatigué pour écrire
- Je peux écrire en étant fatigué
- J’ai besoin d’un plan assez précis de ce que je veux faire, et j’arrive à modifier ce plan assez rapidement quand je suis coincé
- Je peux blogguer un peu tous les jours
- L’espace « bureau » que je me suis aménagé risque de ne jamais me servir
- Et il faut que je trouve un moyen de me préparer d’un seul coup deux tasses de thé buvables
Si je regarde avec honnêteté mes principaux obstacles, je vois que ils ont été les questions du temps et de son organisation. Je me doutais qu’il s’agissait de mes points faibles, il va falloir que je travailles dessus. Peut-être aussi que la deadline personnelle ne m’a pas assez motivé.
C’est donc plus riches de ces quelques leçons, et de 18576 mots, que je vais continuer à écrire et finir Dirty Diana impatiente.
Et l’année prochaine je recommencerai l’expérience du NaNo pour de vrai, en commençant un roman de zéro et avec plus de préparation en amont.